Qui va chez le psy
J’entends parfois encore « les psys ce sont pour les fous ! », ou « je ne suis pas dérangé au point d’aller chez le psy ! », ou bien encore « Le psy ?? Pour qui tu me prends ! ».
Et pourtant, en tant que psychothérapeute, souvent, je ne reçois pas de « malades de la tête », mais juste des malades du cœur, des écorchés de la vie…Je ne suis pas psychiatre et cela m’arrive d’accompagner, en parallèle des médecins et psychiatres, des êtres souffrant de pathologies mentales ou psychiques mais cela ne constitue pas l’essentiel de mon travail.
Ma patientèle est essentiellement constituée d’individus, hommes et femmes, qui tous ont une conscience développée de la responsabilité qu’ils ont envers eux et envers leurs proches, même s’ils ne l’expriment pas forcément ainsi. Ils sentent, savent, qu’ils peuvent « faire quelque chose » de leur histoire, pour moins en souffrir ou pour se révéler au monde.
Et avant de vous livrer une to-do liste de ce que l’on fait chez le psy, voila les deux grandes raisons pour lequel on s’y rend :
- pour diminuer la souffrance morale, qu’elle soit liée à l’enfance, à des événements traumatisants, à du stress accumulé, à des événements de vie particuliers.
- pour se révéler à soi et au monde : pour être le papillon qui sort de sa chrysalide, ou celui ou celle qui se libère de son armure.
La to-do liste
Mieux se connaître, trouver sa propre voie
Développer ses potentiels, découvrir ses qualités cachées
Guérir de blessures passées, anciennes ou récentes
Modifier son rapport à soi-même, avoir une meilleure opinion de soi, une plus grande estime de soi, retrouver la confiance en soi.
Se libérer de sentiments tels que la culpabilité, la honte
Modifier ses relations à sa famille : mieux comprendre ce qui se joue, la place de chacun, le mode d’interaction, les attentes croyances de chacun, et mieux communiquer pour transformer les relations
Se reconstruire après des événements traumatisants
Renouer avec son masculin, renouer avec son féminin